Des relations d’étroite collaboration lient Van Iperen et ses partenaires. Notre support ne se limite pas aux produits : nous voulons également partager nos connaissances pour tracer ensemble la voie d’un développement optimal. Partout dans le monde, nos experts locaux œuvrent pour aider au quotidien nos distributeurs et leurs agriculteurs. Maher Boujaoude, notre agronome basé en Turquie, évoque son expérience dans les régions rurales de l’Azerbaïdjan où il dispense des services d’assistance technique.

« La semaine dernière, j’étais aux côtés de notre partenaire FitoTrade en Azerbaïdjan. Nos visites nous ont principalement menés dans le Sud-Est du pays. Cette région se caractérise par une production en plein champ et sous serre où les deux principales cultures sont la tomate et le concombre. Récemment, certaine serres modernes hors sol ont également vu le jour. Dans cette région, toutefois, la plupart des agriculteurs et des agronomes manquent de savoir-faire. Leurs connaissances sur le secteur agricole sont parfois lacunaires, et les informations sur les nouveaux produits ou les innovations ne parviennent pas jusqu’à ces zones reculées. »

« L’Azerbaïdjan était initialement un pays tourné vers l’exploitation pétrolière, qui a été le moteur de l’économie pendant des décennies », explique Hasan Alirzayev, propriétaire de FitoTrade. « Mais les réserves pétrolières ne sont pas infinies, la source finira par se tarir. Fort de ce constat, l’Azerbaïdjan accorde une grande priorité au secteur agricole. »

Les agriculteurs apprécient les visites d’experts tels que Maher, même s’ils n’ont dans leurs bagages que quelques outils de base tels qu’un testeur pH-conductivité et un catalogue produits en langue locale. Grâce à leur aide, les agriculteurs peuvent résoudre certaines de leurs problématiques, renforcer leurs connaissances et, ainsi, améliorer leur production.

« Mes visites m’ont permis de constater que deux ressources en eau sont généralement disponibles », indique Maher. « L’eau d’un puits et celle provenant de canaux, les valeurs de conductivité (EC) étant souvent élevées (2 à 2,5 ds/m) pour les deux ressources, tandis que le pH de l’eau et du sol varie entre 7,8 et 8,8. Dans certains cas, les agriculteurs utilisaient une eau à conductivité élevée, et des symptômes de chlorose étaient manifestes dans les cultures de tomate et de concombre. Pour y remédier, je leur ai recommandé d’utiliser une ressource en eau alternative, avec des valeurs d’EC plus basses. Dans d’autres cas, le problème tenait à la salinité du sol, et ma recommandation a été de fractionner les applications d’engrais. S’agissant des exploitations plus modernes sous serre, mon assistance concerne principalement la compatibilité des différents engrais et la préparation des solutions mères. »

« Je prends un grand plaisir à travailler dans ces zones rurales où les agriculteurs m’accueillent à bras ouverts et apprécient réellement mon aide. Ici, de petits ajustements peuvent encore avoir des retombées très bénéfiques. 

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