Nos experts sur le terrain travaillent main dans la main avec nos clients et agriculteurs pour identifier leurs problématiques et y répondre. Nous discutons aujourd’hui avec Laurent Grégoire, Responsable commercial pour l’Afrique Sub-saharienne et « expert en banane », qui nous explique les effets des algues marines dans cette culture.

1. Comment êtes-vous devenu l’expert en banane de Van Iperen ?
J’ai moi-même été planteur de bananes durant six ans. Au cours de cette période, j’ai également travaillé dans la R&D aux Antilles et visité plusieurs grands pays producteurs de banane à travers le monde, afin d’appréhender pleinement les défis propres à cette culture. Je me suis ensuite installé en Côte d’Ivoire, où j’ai géré une plantation de bananes de 300 hectares qui exportait sa production vers l’Europe. Avant de rejoindre Van Iperen, j’ai travaillé dans le domaine de la protection des cultures, où j’ai eu l’occasion de développer une gamme complète de produits fongicides pour la banane.

2. De nos jours, quels est le principal défi que rencontrent les planteurs de bananes à travers le monde ?
Le premier défi consiste à maîtriser les maladies fongiques. En outre, les planteurs sont toujours à la recherche de moyens permettant de réduire le cycle végétatif sans compromettre la qualité, de façon à obtenir un meilleur rendement final. C’est là qu’intervient l’association entre Nutrition et Biostimulation.

3. Aux côtés de notre client Sodia, vous avez réalisé un essai de 2 ans sur le Stim Pure AA Liquide dans la culture de la banane en Côte d’Ivoire. Pouvez-vous nous éclairer sur les conditions locales et sur le choix d’un produit à base d’algues marines ?
Pour augmenter la densité des fruits et le rendement, nous avons choisi un produit à base d’algues marines. La parcelle traitée comme la parcelle témoin avaient toutes deux une superficie de 11 hectares. Sur une période de 11 mois, nous avons pulvérisé 1 l/ha de Stim Pure AA Liquide, une fois par mois, au moyen d’un petit avion.

Laurent aux côtés de M. N’Da Patrice de Sodia en Côte d’Ivoire.

4. Quels effets avez-vous notés sur la culture au cours de cet essai ?
L’un des effets positifs était une augmentation de 8 % du poids des bananes. Les algues marines exerçaient également des effets positifs sur l’assimilation des nutriments, le développement du système racinaire et la réduction du cycle végétatif, conduisant à une récolte plus précoce.

5. Ces résultats peuvent-ils être reproduits dans d’autres régions, hors d’Afrique ?
Oui. Nous avons mené des essais similaires dans deux autres régions, au Liban et en Turquie. Là, les effets ont été testés dans des conditions climatiques différentes, sous serre, en employant une application foliaire et une irrigation goutte-à-goutte. Au Liban, nous disposons de résultats préliminaires qui montrent une augmentation du poids des fruits et un développement plus rapide des drageons. Après l’essai en Turquie, le planteur a adopté le produit à base d’algues marines, car il a noté la grande précocité des drageons, et donc la réduction du cycle végétatif, qu’apporte ce produit.

6. Van Iperen peut-il proposer d’autres produits aux planteurs de bananes ?
Oui, nous pouvons offrir une gamme complète de solutions innovantes pour la banane, notamment des mélanges d’oligo-éléments pour application foliaire. Nous avons en outre développé des engrais à libération contrôlée destinés spécifiquement à une utilisation pendant la saison des pluies.

Vous trouverez ici des informations plus détaillées sur nos processus de R&D et d’essais. Souhaitez-vous en savoir plus sur la culture de la banane ? Contactez Laurent pour recevoir un Kit dédié à la culture de la banane.

Essai dans une plantation de bananes en Côte d’Ivoire